Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt
Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt
Message de la ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt
L’agriculture française est d’une richesse incomparable. Mon attachement au monde agricole va bien au-delà de mon rôle de Ministre, car il m’est personnel. La grande diversité de nos territoires et de nos savoir-faire, certains multiséculaires, que j’ai eu à cœur de défendre en tant que députée, présidente de l’Association Nationale des Elus de la Montagne et désormais en tant que ministre chargée de l’agriculture, est à l’origine de productions dont la qualité est unanimement reconnue.
Aujourd’hui, plus que jamais, les agricultrices et agriculteurs sont en première ligne face à des défis dont les implications nous concernent tous. C’est pourquoi il est de notre devoir d’écouter les attentes relayées par les acteurs du monde agricole : face à leur désarroi, je veux leur rappeler que notre agriculture est une fierté et leur assurer que leur travail doit être davantage reconnu et rémunéré. Nous devons leur apporter un soutien indéfectible pour que cessent les critiques don’t ils sont si souvent et injustement victimes.
Cette reconnaissance doit passer par des chantiers essentiels : simplifier les démarches, équilibrer les relations commerciales, assurer la parité dans les métiers agricoles, valoriser le rôle des professions en faveur de notre biodiversité ou soutenir les efforts d’adaptation face au changement climatique, pour ne citer que les principaux.
Notre rôle est aussi d’encourager la jeunesse à s’investir dans notre agriculture : les métiers du vivant sont porteurs de sens et de perspectives. Reprendre une exploitation agricole, c’est garantir la vitalité de nos territoires et la souveraineté alimentaire de notre pays. L’enseignement agricole est à ce titre un élément fondamental, fort de l’investissement constant de toutes celles et ceux qui offrent aux apprenants les outils nécessaires à leur réussite dans cette voie. J’attache également une importance toute particulière au rôle et à la situation des femmes agricultrices, dont le courage nous honore et que nous devons soutenir.
De fait, l’Association des Membres de l’Ordre du Mérite Agricole et le Ministère chargé de l’agriculture partagent une volonté commune et puissante : faire vivre notre agriculture. Nous devons rendre hommage aux agricultrices et agriculteurs qui participent à la perpétuation et au rayonnement de notre patrimoine afin de susciter des vocations et de rappeler qu’être agriculteur, c’est parvenir à faire coexister les acquis du passé avec les attentes du futur.
Je sais à cet égard toute l’implication des membres décorés de l’Ordre du mérite agricole et de l’AMOMA dans la transmission des savoir-faire auprès des jeunes générations et je tiens à saluer les efforts de coopération entre l’Association et l’enseignement agricole, qui font l’objet d’une convention de partenariat. La grande diversité des profils des membres de l’Ordre est une force qui, au-delà des divisions, doit nous permettre de préserver, collectivement, le lien qui unit les acteurs du monde agricole et la société.
C’est pourquoi, je tiens à saluer la mobilisation capitale de l’AMOMA qui, sous l’impulsion de son président, Monsieur Louis ORENGA de GAFFORY, contribue à la valorisation, aujourd’hui plus qu’essentielle, de ces beaux métiers.